Améliorer la lisibilité de ses articles de blog en 3 étapes

La barre de navigation avec menu “sandwich”
Très apprécié sur mobile, le menu « sandwich » l’est par exemple beaucoup moins sur ordinateur. Les utilisateurs de “desktop” ont l’impression de perdre leur temps lorsqu’ils doivent cliquer dessus pour pouvoir accéder au menu du site (un clic de plus).

La barre de navigation flottante: pour ou contre?
Vous savez, c’est cette barre de navigation qui vous suit au fur et à mesure que vous faites défiler la page… En fonction de la classe d’âges de votre audience, elle sera perçue différemment. Généralement, les audiences très jeunes et les seniors la préfèrent, alors que les “actifs” n’en ont pas foncièrement besoin.

Inclure une vraie introduction avec un “objectif de lecture”

Après avoir lu le titre qui lui promet un article intéressant, c’est en lisant l’introduction que l’internaute va évaluer si cet article est bien celui qu’il recherche. Alors n’ayez pas peur dans vos introductions de bien mentionner un objectif de lecture: quel est le bénéfice immédiat que le lecteur va pouvoir tirer de la lecture de cet article.

Structurer le contenu selon un fil logique

Que l’article soit un cas d’étude, une comparaison, un tutoriel ou quoique ce soit d’autre, vous gagnerez à bien organiser votre contenu selon un fil logique. Et ce fil conducteur doit transparaître dans l’enchaînement des titres et sous-titres de l’article. C’est ce qui permettra à l’internaute de pouvoir aisément lire en diagonale, et focaliser sa “lecture” sur les points qui l’intéressent le plus.

Éviter les longs paragraphes: un point-clé pour améliorer la lisibilité de ses articles

Sur Internet, un paragraphe ne devrait pas excéder 3 à 5 lignes environ. Alors prévoyez vos titres et sous-titres en conséquence, comme vu juste au-dessus.

Préférer les phrases courtes

Ce n’est clairement pas une discipline dans laquelle j’excelle…! Mais il est évident que des phrases courtes sont plus faciles à lire que des phrases longues et alambiquées… D’une manière générale, selon cet article du Search Engine Journal, il est recommandé de ne pas excéder 40 mots environ pour une phrase, soit environ 2 lignes. Et d’ailleurs, n’avez-vous jamais entendu cette citation (histoire de se sentir encore plus coupable d’écrire des phrases trop complexes…) 

Ne pas omettre la conclusion de l’article

Beaucoup d’internautes sautent de titre en titre jusqu’à la conclusion, qu’ils lisent intégralement. Cela leur donne l’impression d’avoir saisi l’intégralité du contenu de l’article. Alors, pour ces lecteurs, mieux vaut ne pas oublier d’écrire une conclusion. Et pour les aider, il peut être judicieux de reprendre l’ensemble des points principaux de l’article, dans sa conclusion. Cela a l’avantage, de pouvoir les inciter à revenir en arrière pour lire plus précisément l’un des points, qui pourrait les intéresser plus particulièrement.

Choisir une taille de police agréable à lire

Ni trop grande, ni trop petite, il semble qu’une taille de police autour de 16px soit un idéal vers lequel tendre. Lorsque l’on lit sur un écran, on se trouve généralement à plus grande distance du support, que s’il s’agissait d’un livre ou d’un journal. Et c’est ce dont il faut que vous teniez compte en choisissant la taille de votre police.

Jouer sur la couleur de la police et atténuer les contrastes avec l’arrière-plan

Les écrans sont lumineux et constituent une source de fatigue oculaire. Par ailleurs, le contraste entre le noir et le blanc est le contraste le plus intense qui puisse exister dans la nature. Il faut donc l’éviter absolument sur le Web, pour améliorer la lisibilité de ses articles de blog. Optez plutôt pour une sorte de marron foncé pour vos polices. Les thèmes WordPress sont généralement paramétrés par défaut, avec une couleur appropriée à la lecture. Et pour encore plus améliorer la lisibilité de vos articles, vous pouvez même opter pour une couleur d’arrière-plan autre que le blanc (ex: beige ou gris très clair). 

Combiner différents types de polices

La typographie est un vaste domaine, et pour cet article, nous allons schématiquement classer les polices en 3 grands familles:

• les polices bâton ou sans-serif,
• les polices à empattements ou serif,
• et les polices cursives / script qui font un effet “écriture à la main”.

Les polices les mieux adaptées à une lecture confortable sur le web sont les polices de type sans-serif. Il est donc conseillé de les utiliser comme police principale, pour le corps de texte de votre site web. Les polices de type serif sont plus adaptées au papier (“print”). Sur le web, elles peuvent aussi, avantageusement, être utilisées comme titre, en combinaison avec une police sans serif en corps de texte. Cela crée un contraste agréable à l’œil, si les 2 polices choisies s’apparient bien ensemble. De même, du fait de leur faible lisibilité, je vous conseille de n’utiliser les polices script qu’en toute petite touche par exemple sous forme de titres, ou sur des visuels, en combinaison avec une autre police.

Limiter la largeur des lignes pour éviter qu’elles ne soient trop longues à lire

Ça semble assez évident, certes…. Pourtant, vous ne pouvez pas vous en remettre aux paramètres par défaut de WordPress. Veillez à bien limiter vous-même la largeur maximale de vos lignes dans les paramètres de votre thème (ou dans votre code) à une dimension d’environ 1’000-1’100 px maximum. Sinon, vous courrez le risque que certains internautes se retrouvent avec des lignes de largeur inappropriée à une lecture confortable.

Organiser votre contenu en blocs aérés

N’hésitez pas à user et abuser des titres, sous-titres et puces (“bullet points”) pour aérer au maximum votre texte et le rendre moins austère. Les internautes n’aiment pas les longs tronçons de texte. Ils risquent de ne pas les lire, voire de quitter votre site, s’ils n’arrivent pas à saisir rapidement la substance de votre contenu.

Bien hiérarchiser son contenu permet d’en augmenter la lisibilité

Puisque les éléments de structuration du texte comme les titres, puces etc… aident considérablement le lecteur à lire en diagonale, voici comment les faire ressortir du reste du texte:

Les images permettent de communiquer de manière simple des informations qui peuvent être très complexes. Et elles contribuent même à une meilleure rétention de l’information. Que vos lecteurs se souviennent de votre contenu est naturellement probablement la meilleure démonstration de sa lisibilité.

 Toujours dans l’optique d’aider le lecteur à “naviguer” au travers du texte, les images sont très utiles car elles permettent comme les titres de créer des points d’ancrage. Donc, choisissez-les bien en rapport avec le contenu de votre article, de manière à le compléter. En effet, des images mal choisies ou trop d’images peuvent au contraire gêner la lecture du lecteur (pressé) en introduisant de la confusion ou en constituant des obstacles à la lecture si celles-ci ne sont pas en rapport avec le texte. Ce serait quand même dommage de ruiner vos efforts de rédaction et l’impression que peut faire votre site, en bâclant vos visuels… Et d’ailleurs, pensez aussi toujours à vérifier l’apparence de votre site sur tous les types d’écrans pour éviter des problèmes d’images surdimensionnées, par exemple – ce qui arrive fréquemment… Alors, n’hésitez pas et téléchargez le tutoriel pas-à-pas que j’ai créé pour vous y aider en un tour de main:

Il peut sembler étrange de parler d’améliorer la lisibilité d’images ou d’éléments graphiques, pourtant il existe ce que l’on pourrait appeler un “langage visuel”. C’est un vaste domaine duquel nous ne retiendrons qu’une seule chose dans cet article: les icônes et autre petites “mignardises” graphiques, quoiqu’agréables ou rigolotes à regarder, n’en sont pas moins ambigües. Alors prenez la précaution de les doubler d’un mot ou d’un message verbal pour aider à en expliciter le sens. Lever toute ambiguïté, c’est par définition améliorer la lisibilité de son contenu…